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Le cycle CM1 - C M2 - 6ème : que va - t - il apprendre ?

Le cycle CM1 – C M2 – 6ème : que va – t – il apprendre ?

Le cycle 3 relie les CM1 et CM2 à la 6e. L’enseignement est organisé dans un double objectif : consolider les acquis fondamentaux et donner aux enfants les moyens d’agir sur leur apprentissage. Car au collège il leur faudra savoir être autonome… 

Le cycle 3 a un programme commun – le socle commun – qui évolue bien sûr entre le CM1 et la 6e. Il vise à conforter les acquis des années précédentes et à en développer la pratique pour donner aux élèves une plus grande autonomie. Il s’étend aux cinq domaines d’apprentissages fondamentaux abordés en cycle CP-CE1-CE2 : Le cycle CM1 – C M2 – 6ème : que va – t – il apprendre ?

  • les langages pour penser et communiquer (langue française, étrangère ou régionale langages scientifiques ; langages artistiques, expression corporelle) ;
  • l’utilisation d’outils et de méthodes ;
  • la formation de la personne et du citoyen ;
  • la connaissance des systèmes naturels et des systèmes techniques ;
  • les représentations du monde et de l’activité humaine.

Au cycle 3, les élèves approfondissent leur connaissance des différents langages nécessaires à la bonne poursuite de leur scolarité et à leur vie sociale : le français bien sûr, mais aussi les langages scientifiques, artistiques ou corporels. Parallèlement, ils s’approprient les outils et méthodes qui doivent les rendre plus autonomes et leur permettre de se défaire peu à peu de l’assistance permanente de leur enseignant. Enfin, ils découvrent avec plus de précision leur environnement historique et géographique en classant leurs connaissances. Leur horizon s’élargit : ils commencent à réfléchir sur le monde…

La pratique des langages

Les apprentissages amorcés par votre enfant durant ses trois premières années de primaire sont considérablement renforcés en CM1, CM2 et 6e. À commencer par ceux des langages. Mieux – et plus tôt – il saura les manier, mieux il abordera les classes suivantes dans toutes les matières. Ainsi en français : durant le cycle CP-CE1-CE2, il a acquis des outils de lecture et d’écriture. Le cycle 3 lui permet d’en étendre l’usage. L’oral, dont dépend aussi son aisance, fait aussi l’objet d’une attention constante et d’un travail spécifique. L’enseignement de la deuxième langue vivante, entrepris au cycle CP-CE1-CE2 se poursuit en y ajoutant toutefois l’étude de certains aspects culturels du pays de la langue étudiée.

En ce qui concerne les langages scientifiques, l’enfant continue en mathématiques d’explorer les nombres entiers et commence les fractions et l’étude des nombres décimaux. Il se familiarise avec le vocabulaire et les méthodes qui permettent de caractériser les objets : formes géométriques, grandeurs et mesures. Il est aussi formé à utiliser des représentations variées d’objets, d’expériences et de phénomènes naturels (schémas, dessins, maquette) et à comprendre et réaliser des tableaux, des graphiques ou des diagrammes.

En cycle 3, les langages artistiques – les arts plastiques et l’éducation musicale – visent désormais à inciter les élèves à découvrir les moyens, les techniques et les démarches de la création artistique, et à créer leur propre production notamment en participant au parcours d’éducation artistique et culturelle. L’éducation physique et sportive constitue un autre langage, celui du corps. La motricité, l’action, l’engagement de soi et la confrontation avec les autres contribuent à éduquer l’enfant à la santé. Ils lui permettent d’explorer ses possibilités et de gagner de l’aisance.

Les outils de l’autonomie

L’enfant du cycle 3 devient de plus en plus conscient des moyens qu’il utilise pour s’exprimer dans tous les langages et des possibilités qu’ils lui offrent. Il ne se contente plus de répéter les leçons du professeur. Le français et la deuxième langue qu’il apprend deviennent des objets de comparaison et de réflexion. Il commence à raisonner sur la langue, à en comprendre le système et à appliquer ces raisonnements, notamment pour l’orthographe. Il prend également conscience des moyens à mettre en œuvre pour apprendre ou pour résoudre des problèmes (en mathématiques, par exemple). Dans la plupart des matières, il se familiarise enfin avec toutes sortes de sources documentaires, apprend à chercher et à trier des informations, notamment dans l’univers numérique. Il commence ainsi à choisir avec plus d’autonomie les méthodes de travail les plus appropriées et donc à organiser lui-même son travail personnel. En somme, il devient acteur de son apprentissage.

L’organisation du monde

En CM1, CM2 et 6e, votre enfant continue d’ordonner les connaissances qu’il acquiert chaque jour sur le monde. Dans les classes précédentes, il avait commencé à se situer dans le temps et l’espace. L’histoire et la géographie lui apprennent désormais que son environnement actuel est le résultat d’une longue évolution en perpétuel mouvement. Dans cet enseignement, il découvre différentes méthodes de recherche, distingue faits réels et fiction, et compare son mode de vie avec ceux d’autres époques ou d’autres lieux. D’un côté son horizon s’élargit, de l’autre il le regarde avec plus de précision. L’étude des sciences et de la technologie offre les mêmes vertus. Là encore, il s’agit de donner aux élèves les clés pour comprendre le monde qui les entoure. Ils apprennent à rationaliser leurs connaissances en proposant des explications et des solutions à des problèmes techniques.

De manière générale, au cycle CM1-CM2-6ème, les enfants accèdent à une réflexion plus abstraite qui favorise le raisonnement, le sens de l’observation, la curiosité, la création, l’esprit critique, le gout et l’autonomie. Dans la plupart des matières, ils sont incités à agir de manière responsable et à coopérer à travers la réalisation de projets individuels et collectifs. En somme, ces classes les font grandir.

The Kindergarten cycle: what will he learn?

Le cycle « La maternelle » : que va-t-il apprendre ?

Le cycle « La maternelle » : que va-t-il apprendre ?

En maternelle, votre enfant aborde les cinq grands domaines d’apprentissage qui, tout au long de sa scolarité, le conduiront à l’autonomie : le langage, l’exploration du monde, les outils de mesure, l’expression artistique et les activités physiques. Revue de détail.

Le langage Le cycle « La maternelle » : que va-t-il apprendre ?

Entre 2 et 4 ans, les enfants s’expriment beaucoup avec des moyens non verbaux. Pour apprendre à parler, ils reprennent des mots qu’ils entendent autour d’eux. Après 4 ans, la syntaxe des enfants s’améliore, leur lexique s’étoffe et ils produisent des énoncés de plus en plus précis. C’est aussi à cet âge-là qu’ils découvrent que les personnes pensent et ressentent différemment l’une de l’autre. Ils commencent donc à agir volontairement avec le langage et ils constatent les effets que les mots peuvent produire sur l’autre. À l’école maternelle, le langage est une condition essentielle de la réussite. Le langage oral est stimulé et structuré. L’entrée dans l’écrit se fait progressivement. L’objectif de cet apprentissage est de permettre à l’enfant de donner son avis, de poser une question, d’exprimer un besoin. En somme, de communiquer avec les autres, de se faire comprendre et de comprendre.

L’exploration du monde Le cycle « La maternelle » : que va-t-il apprendre ?

Dès leur naissance, grâce à l’exploration, les enfants perçoivent intuitivement certaines dimensions spatiales et temporelles de leur environnement immédiat. Ainsi, ils commencent à évaluer les distances qui les séparent d’un objet ou d’un lieu, (« c’est près », « c’est loin ») même s’ils ne savent pas les mesurer. Ils commencent aussi à parler de leurs souvenirs et à exprimer des souhaits pour le futur mais de manière encore limitée. L’un des objectifs de l’école maternelle est de les amener peu à peu à comprendre le temps et l’espace. Le cycle « La maternelle » : que va-t-il apprendre ?

Autrement dit « hier », « demain », « ici » et « ailleurs » ne sont plus des notions abstraites. Non seulement cette nouvelle façon de voir leur donne des repères, mais elle les amène aussi à dépasser leur propre point de vue et à comprendre celui des autres. En comparant leur perception de l’espace et du temps avec celle des autres autour de notions universelles, ils commencent à s’apercevoir que le monde ne tourne pas uniquement autour d’eux-mêmes et peuvent ainsi commencer à raisonner.

Les outils de mesure Le cycle « La maternelle » : que va-t-il apprendre ?

Les enfants, dès le plus jeune âge, ont une intuition des grandeurs qui leur permet de comparer et d’évaluer de manière approximative les tailles (« c’est grand comme ça »), les volumes (« c’est gros » « c’est petit ») et les collections (« beaucoup » « pas beaucoup »). Dès l’entrée en maternelle, ils savent énoncer le début des suites numériques, mais sans comprendre encore ce que sont les quantités et les nombres. Progressivement, les élèves apprennent en classe à exprimer les tailles et le rang dans une liste. Cette nouvelle capacité de mesurer leur environnement leur permet de structurer leur pensée et de déterminer leur propre place dans le monde. Le cycle « La maternelle » : que va-t-il apprendre ?

Les activités artistiques Le cycle « La maternelle » : que va-t-il apprendre ?

Elles stimulent l’imagination de l’enfant et lui donnent l’occasion d’éprouver des émotions et des sensations nouvelles. Ces activités développent sa sensibilité. Elles comprennent les arts visuels (peinture, sculpture, photo, cinéma, arts numériques) mais aussi les sons (chansons, musique) et le spectacle vivant (danse, théâtre, cirque, marionnettes). À l’école maternelle, elles constituent la première étape du parcours d’éducation artistique et culturelle que tout élève accomplit durant sa scolarité.

Les activités physiques

Elles contribuent au développement moteur, sensoriel, affectif, intellectuel et relationnel de l’enfant. Ces activités permettent aux élèves d’explorer leurs possibilités physiques et les aident à mieux se situer dans l’espace. Elles sont également l’occasion d’échanger avec les autres élèves – notamment lors de jeux collectifs – et permettent de mettre en pratique le respect de l’égalité et des règles. Les activités physiques contribuent autant à leur santé physique que psychologique.

Loving to learn with active pedagogies

Aimer apprendre avec les pédagogies actives

Aimer apprendre avec les pédagogies actives

Une autre éducation implique la prise en compte du rythme de l’enfant, de ses besoins, de ses intérêts, d’une autre relation pédagogique et une définition de l’enfant et non seulement de l’écolier. Ce plaisir d’apprendre est une ambition assumée des pédagogies actives.

Repenser la manière d’enseigner Aime r apprendre avec les pédagogies actives

Cette nouvelle relation pédagogique se fonde sur l’ambition de repenser l’enseignement, sur la nécessité de décloisonner les savoirs et les disciplines scolaires pour élargir la réflexion à de multiples facettes.

Pour les pédagogies actives, la pensée n’est pas purement littéraire, mathématique, historique ou géographique et la compréhension d’un phénomène mérite la mobilisation de toutes les méthodologies disciplinaires. Cette approche globale remet en cause la hiérarchie entre les disciplines scolaires et revalorise l’éducation qui favorise la créativité, l’affect, le corporel, le manuel et l’intellectuel, sans hiérarchie, au service d’une formation qui donne du sens aux apprentissages.

Cette ambition se traduit dans les pratiques avec la volonté de faire agir l’enfant, d’expérimenter, de manipuler, d’observer, de tâtonner pour apprendre. Toutes ces idées et démarches doivent se faire dans un climat de confiance, d’entraide et d’organisation le plus démocratique possible. Cette confiance dans l’enfant permet de développer l’autonomie et la responsabilité de chacun. C’est une autre façon d’apprendre, d’enseigner et de penser la société qui s’amorce.Aimer apprendre avec les pédagogies actives

Une attitude bienveillante et positive Aimer apprendre avec les pédagogies actives

Les pédagogies actives impliquent une nouvelle attitude à l’égard de l’enseigné et donc une nouvelle façon d’enseigner. Aimer apprendre avec les pédagogies actives

Le rôle de l’enseignant est d’autant plus important dans ces pédagogies que la relation pédagogique n’est pas uniquement définie par la transmission d’un savoir venant de l’adulte. La fonction de l’enseignant, dans ces pédagogies, est par là même multiple  : d’une part, il doit, par une observation objective, minutieuse et de tous les instants, connaître le mieux possible ses élèves dans leur complexité et leur singularité ; d’autre part, il doit aussi guider ses élèves avec respect, et confiance, par des faits et non des paroles pour être dans la lignée de l’idée que « L’être vaut par ce qu’il fait, non par ce qu’il sait ».

L’enseignant est donc présent à chaque étape des apprentissages, mais il n’est pas un transmetteur de savoirs, il est un « éveilleur ». Par les activités qu’il propose, il crée une relation pédagogique favorable aux apprentissages. L’enfant est placé dans un milieu vivant (végétaux et animaux), la classe devient un atelier de travail aux multiples activités mais aussi un lieu d’ouverture vers l’extérieur où les observations se multiplient à travers les visites de monuments ou d’entreprises. Aimer apprendre avec les pédagogies actives

Social relationships from 6 years old

Les relations sociales dès 6 ans

Les relations sociales dès 6 ans :


Pourquoi parler des relations sociales dans les activités du quotidien ? Tout d’abord, pour atteindre un bon niveau de satisfaction ou de bien-être, nous avons besoin d’avoir des rapports et échanges réguliers avec nos pairs. Les relations sociales dès 6 ans

À travers ses relations l’enfant va développer sa propre image, expérimenter et intégrer les règles sociales. Les habiletés sociales sont indispensables pour sa place au sein de la société ou de l’école. Souvent, les parents évoquent un enfant peureux qui reste dans son coin, qui parle peu, qui s’isole facilement, qui n’aime pas qu’on le touche, et qui n’échange pas beaucoup avec les autres. À l’inverse, on me décrit parfois un enfant agité, qui ne reste pas en place, qui touche à tout, qui ne gère pas sa force et qui est inattentif. Les relations sociales dès 6 ans

Il est vrai que l’on peut retrouver l’une ou plusieurs de ces caractéristiques chez l’enfant porteur de difficultés sensorielles. Il est courant et facile de diagnostiquer un problème psychologique chez ces enfants. On les qualifie parfois d’hypersensibles, mais ce terme est employé avec une approche psychologique. C’est parfois regrettable, car il faudrait d’abord investiguer le domaine sensori-moteur et donc la qualité du processus en intégration sensorielle de l’enfant. Les relations sociales dès 6 ans

Un problème sensoriel peut engendrer des comportements inadaptés qui eux-mêmes peuvent engendrer des problèmes psychologiques comme le manque de confiance en soi, la peur de l’autre ou les problèmes d’attention. Dans cette partie j’aborderai les habiletés personnelles, les habiletés à s’affirmer et les habiletés de communication. Les relations sociales dès 6 ans

Les habiletés personnelles Les relations sociales dès 6 ans

Derrière ce terme se cachent plusieurs compétences que l’enfant va développer et apprendre dès tout petit. En effet, il va tout d’abord apprendre à comprendre les sentiments exprimés par les autres. Par la suite, il va être confronté à la frustration lorsqu’il ne parviendra pas à attraper ou avoir ce qu’il souhaite. Lorsqu’un de ses parents lui dira non, il devra alors apprendre à gérer sa frustration, sa colère, mais aussi son stress. Enfin, plus tard il développera des capacités d’adaptation afin de choisir la bonne attitude en rapport avec les réponses de son environnement Les relations sociales dès 6 ans

Les habiletés à s’affirmer

Ici l’enfant devient acteur, car il va devoir s’exprimer, mais aussi se contrôler. Par exemple, il va développer des compétences à exprimer ses besoins de manière adaptée (règles de politesse, de communication), à exprimer ses sentiments aussi bien négatifs que positifs et, enfin, il va devoir apprendre à se contrôler. Lorsque nous parlons de contrôler, c’est par exemple accepter le refus, apprendre à demander ou bien réagir face à des comportements malveillants (taquineries). Si les règles sociales sont pour la plupart du temps bien acquises, c’est la gestion de tout cela qui pose souvent des difficultés.
 

Les habiletés de communication 

Ces compétences sont indispensables à une bonne scolarité. En effet, l’enfant va apprendre à avoir des réponses construites face à une question posée. Il va ensuite comprendre l’importance du tour de rôle, notion clé dans les activités de jeu par exemple. Enfin, il va devoir développer des compétences attentionnelles pour suivre une conversation, un cours, un échange ou un jeu. On imagine tout à fait qu’une atteinte sensorielle va venir parasiter le développement de ces compétences.

Cycle 2 (CP et CE1 et CE2) what will they learn?

Le cycle 2 (CP et CE1 et CE2) que va-t-il apprendre ?

Le cycle 2 (CP et CE1 et CE2) que va-t-il apprendre ?

Le cycle 2 a un programme commun – le socle commun – qui évolue bien sûr entre le CP et le CE2.

Cinq orientations définissent le socle commun du CP, CE1 et CE2 et se répartissent dans toutes les matières : Le cycle 2 (CP et CE1 et CE2) que va-t-il apprendre ?

  • l’apprentissage des langages pour penser et communiquer ;
  • la maitrise des méthodes et outils pour apprendre ;
  • la formation de la personne et du citoyen ;
  • la connaissance des systèmes naturels et des systèmes techniques ;
  • les représentations du monde et de l’activité humaine.

Au cycle 2, les élèves sont amenés à interroger leur environnement, proche et plus lointain. Toutes les matières qui leur seront enseignées visent à aiguiser leur curiosité, à leur apprendre à la satisfaire et à l’exprimer de façon rationnelle. Pour interroger le monde, les élèves doivent maitriser le langage. L’apprentissage du français est donc une priorité qui n’occulte pas pour autant les autres matières. Bien au contraire : mieux ils manieront la langue, plus ils seront à l’aise dans les autres domaines. Ils repèreront plus facilement les vocabulaires spécifiques à chaque matière, comprendront mieux les énoncés et répondront plus précisément aux questions qui leur sont posées. Parce qu’il est polyvalent, l’enseignant peut profiter de chaque activité pour leur rappeler les règles de la langue. En somme, en faisant des maths ou du sport, ils font aussi du français.

Les deux voies de l’apprentissage Le cycle 2 (CP et CE1 et CE2) que va-t-il apprendre ?

Dans la plupart des matières, l’apprentissage emprunte deux voies simultanées : la compréhension et l’automatisation. Comprendre une phrase ou une opération, c’est lui donner du sens. En français, comprendre comment on passe du son aux lettres et réciproquement est un enjeu essentiel. De façon plus large, l’apprentissage de la lecture demande aussi de comprendre un texte, de commencer à l’interpréter pour l’apprécier et même de saisir ce qui n’est pas toujours explicite. L’automatisation consiste à mémoriser des connaissances dont les élèves vont se servir comme d’un outil. Par exemple en mathématiques, connaitre les tables de multiplication permet aux élèves d’améliorer leurs capacités de calcul d’une opération dont ils auront saisi le sens. De même, dans les activités de questionnement du monde, ils peuvent utiliser quelques dates apprises par cœur pour comprendre une situation donnée.

En CP, CE1 et CE2, il y a un réel décalage entre les niveaux de maitrise de l’oral et de l’écrit. Ce que les élèves sont capables de comprendre et d’exprimer par la parole reste d’un niveau très supérieur à ce qu’ils peuvent lire ou écrire. Mais, pas d’inquiétude, vos enfants ne vont pas passer trois ans à parler dans tous les sens sans tenir un stylo : c’est justement au cours de ce cycle que l’enseignant leur apprend progressivement à passer de la langue parlée au papier (et au clavier). Quelle que soit la matière, ils commencent alors à comprendre que parler ou écrire, c’est à la fois traduire ce qu’on pense et respecter des règles. Le professeur s’appuie sur ce décalage : dans l’enseignement du français ou des langues vivantes – étrangères ou régionales – il développe d’abord leurs compétences à l’oral pour leur faire comprendre l’importance de ces règles avant de les leur transmettre à l’écrit. Savoir qu’on ne dit pas « j’ai pas faim », mais « je n’ai pas faim » permet déjà d’introduire des nuances grammaticales qui seront indispensables à l’écrit. Le cycle 2 (CP et CE1 et CE2) que va-t-il apprendre ?

Comprendre et expliquer Le cycle 2 (CP et CE1 et CE2) que va-t-il apprendre ?

Dans ces classes, l’enseignement s’appuie sur les connaissances intuitives acquises en dehors de l’école, essentiellement dans les familles. Ces connaissances touchent de nombreux domaines : social (les règles, les conventions, les usages), physique (la connaissance de son corps, des mouvements), et culturel. L’enseignant utilise ces connaissances implicites comme fondements des apprentissages explicites. Les élèves commencent alors à analyser ce qu’ils savaient faire auparavant sans y réfléchir et à évaluer ainsi leurs propres actions (par exemple, juger si une forme verbale est correcte, appréhender une quantité, raisonner logiquement). C’est aussi la période pendant laquelle ils apprennent à justifier de façon rationnelle. Dans toutes les activités, ils s’exercent à réaliser non seulement ce qu’on leur demande, mais aussi à expliquer pourquoi ils l’ont réalisé de telle manière et à adapter leurs réponses : ils comprennent qu’on ne justifie pas de la même façon le résultat d’un calcul ou la compréhension d’un texte, l’appréciation d’une œuvre d’art ou l’observation d’un phénomène naturel.

Enfin, au cycle 2, les enfants acquièrent des compétences fondamentales qu’ils utiliseront dans toutes les matières et tout au long de leur scolarité, et plus tard encore dans bien des aspects de la vie : résoudre un problème, comprendre un document, rédiger un texte, concevoir un objet. L’enseignant met en évidence les liens entre ces activités : n’y a-t-il pas une analogie entre résoudre un problème de mathématiques et faire une recherche en sciences ? Entre lire un texte et comprendre une œuvre d’art ? Entre comprendre un discours et argumenter ? Si le professeur n’est pas là pour montrer aux élèves les liens entre différents domaines, seule une poignée d’entre eux pourra saisir ces relations, véritablement les comprendre et utiliser par la suite les méthodologies communes. Ce serait dommage, non ?

6 Tips for strengthening your child's working memory

6 Conseils pour renforcer la mémoire de travail de votre enfant

6 Conseils pour renforcer la mémoire de travail de votre enfant – Mistschool

À quoi sert la mémoire de travail? 6 Conseils pour renforcer la mémoire de travail de votre enfant

La mémoire de travail est utile pour prendre des notes, comprendre des textes, résoudre des problèmes, calculer mentalement, écrire et même se concentrer.

Qu’est-ce que la mémoire de travail? 6 Conseils pour renforcer la mémoire de travail de votre enfant

La mémoire de travail correspond à la capacité de retenir momentanément l’information et de la traiter dans le but d’accomplir une tâche en cours. On pourrait dire que la mémoire de travail correspond à la mémoire à court terme. Pour bien comprendre ce qu’est la mémoire à court terme ou la mémoire de travail, il faut comprendre la distinction entre mémoire à court terme et mémoire à long terme.

La mémoire à long terme nous permet de stocker des connaissances, des informations, des souvenirs. La mémoire de travail permet à une personne de disposer d’un espace mental afin de maintenir ces informations pendant une période de plusieurs secondes. Elle est utilisée constamment dans la vie quotidienne. 6 Conseils pour renforcer la mémoire de travail de votre enfant – Mistschool

La mémoire de travail à l’école 

La mémoire de travail est largement utilisée dans l’ensemble des tâches scolaires, notamment lorsqu’il est nécessaire de prendre des notes pendant que l’enseignant explique.

La mémoire de travail est également essentielle pour comprendre des textes. En effet, certains enfants ont tendance à oublier la phrase qu’ils viennent juste de lire aussitôt qu’ils poursuivent leur lecture.

En mathématiques, la mémoire de travail est aussi très utile, que ce soit pour le calcul mental ou la résolution de problèmes. 6 Conseils pour renforcer la mémoire de travail de votre enfant – Mistschool

En écriture, la mémoire de travail permet à l’enfant de conserver ses idées en tête.

Au-delà des matières scolaires, une mémoire de travail efficace favoriserait aussi une meilleure concentration en classe. 6 Conseils pour renforcer la mémoire de travail de votre enfant – Mistschool

 

Une capacité limitée 6 Conseils pour renforcer la mémoire de travail de votre enfant – Mistschool

Il faut savoir que la mémoire de travail est relativement fragile puisque sa capacité est limitée. En moyenne, il est possible de retenir environ 7 éléments.

Elle est donc facilement surchargée. 

L’unité de mesure est vraiment fondamentale. Par exemple, si vous avez une série de lettres isolées à retenir (ex : A, F, G, X, I, P), vous en retiendrez beaucoup moins que si les lettres sont regroupées pour former des mots (ex. : LAPIN, PIRATE, CHAPEAU, etc.).

Importance de l’autorépétition 

Lorsque vous tentez de retenir une liste d’éléments, la stratégie souvent utilisée est l’autorépétition. Cette stratégie consiste à se répéter intérieurement la liste d’éléments à retenir.  En absence d’autorépétition, l’information disparait rapidement. 

Les recherches indiquent que les enfants de 7 ans et moins utilisent peu l’autorépétition pour retenir l’information à court terme. Or, des recherches récentes démontrent que l’amélioration découlant de la stimulation de la mémoire de travail peut réduire les effets négatifs du trouble déficitaire de l’attention sur les apprentissages. 6 Conseils pour renforcer la mémoire de travail de votre enfant – Mistschool

6 Conseils pour renforcer la mémoire de travail de votre enfant - Mistschool

Conseils pour renforcer la mémoire de travail de votre enfant 

Préparez la mémoire! Il est toujours plus facile de retrouver l’information lorsqu’elle est classée dans le bon « fichier ». Lorsque vous souhaitez que votre enfant retienne une information, annoncez-lui dans quelle catégorie se situe cette information (ex. : Je vais te nommer les éléments que tu dois mettre dans ton sac d’école…). 6 Conseils pour renforcer la mémoire de travail de votre enfant – Mistschool

Enseignez-lui à se répéter les informations.  Comme mentionné précédemment, pour retenir les informations actives dans la mémoire de travail, nous devons les répéter. Certains enfants n’ont pas tendance à utiliser cette stratégie et il est donc important de leur enseigner de façon explicite. (Ex. : Pour me rappeler des éléments que je veux acheter à l’épicerie, je vais me les répéter : pain, lait, jus d’orange/pain, lait, jus d’orange…) 

Enseignez-lui à faire des regroupements. Des études sur le fonctionnement de la mémoire ont démontré que la mémoire de travail peut retenir jusqu’à environ 7 éléments.  Regrouper les informations en différentes catégories peut permettre d’en retenir un plus grand nombre. Par exemple, si vous avez une liste d’aliments à retenir avant d’aller à l’épicerie, vous pourriez lui modéliser cette stratégie : « J’ai 9 éléments à retenir pour aller à l’épicerie. Pour ne pas les oublier, je vais les regrouper en catégorie. Je vais me rappeler que je dois acheter 3 légumes, 4 fruits et 2 produits céréaliers. »

Enseignez-lui à faire des associations. La recherche démontre que les enfants et les adultes retiennent beaucoup mieux les nouvelles informations, lorsqu’elles sont associées à des éléments connus. Lorsque votre enfant a des éléments à mémoriser, essayez de créer des associations avec lui, que ce soit sous forme d’histoires cocasses ou d’images mentales.

Privilégiez les images! 6 Conseils pour renforcer la mémoire de travail de votre enfant – Mistschool

Le cerveau retient mieux les informations lorsqu’elles sont perçues par plusieurs sens.